Çya y est, on a quitté l’hôtel après avoir entassé nos bagages au fond du bus. Nous sommes sur la route, de jour cette fois. Sur les bas côté, la vie locale s’expose. Certains réparateurs de fortunes bricolent motos et tricycles, des écoliers en uniforme attendent le car scolaire. Beaucoup de gens attendent d’ailleurs. Sur la route, pas de ralentissement mais un trafic dense, essentiellement des minibus pour le transport des locaux et des bus de touristes, comme nous. Pas mal de camion de transport de merchandise aussi. Le transport individuel ici, c’est la marche à pieds pour la plupart, la moto pour quelquens uns, à deux ou trois dessus d’ailleurs. Bref, la région est fréquentée Le Kili nes’est pas encore montré ce matin, caché derrière les nauges.

Après un peu plus de deux heures de route, les bus emprunte un chemin très escarpè, puis passe l’entrée du parc au delà de laquelle il n’y a plus de route. Seul un parking et quelques bâtisses nous accueillent. On est déjà à plus de 2300m. Picnic sur place puis départ dans la forêt à 13:45. Ça descend d’abord, d’un bon 60m de dénivelé pour traverser un ruisseau. Puis ça monte enfin. La forêt est dense, et les rayons de soleils rares. Heureusement cela dit, il fait bon et humide à l’ombre des nuages. Dès que le soleil perce, il fait vite chaud. Une petite pause pour admirer la vue sur le Kenya, un des seuls endroit avec un panorama sur cette première journée.

Le sentier n’en est pas un, mais un véritable chemin avec graviers et bordures sommaires a été fabriqué. L’arrivée au camp à 2671m au bout de 2:15 de marche, seulement dirons nous. Et pourtant notre rythme était paisible. Néanmoins contents d’y être et de se réugier dans la tente au moment d’une petite averse annoncée par le guide avec exactitude…

Vivement demain